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Fiche présentation
Fuuu

▬ ft. personnage de série / artiste

Nom : Vimes
Prénom(s) : Abner Farley
Surnoms : Abe, Murphy, Vimes
Âge : ...
Nationalité :
Hispanico-Irlandais
Taille & poids :
178cm, 80kg
Etat civil : Divorcé
Orientation sexuelle : Graysexual
Situation financière : Ne roule pas sur l'or

Pseudonyme : ...
Âge : 26
Commentaire : ...

A votre propos
Murphy
Caractère
Grande gueule, casse-cou, confiant, solitaire/introverti, tient tête à l'autorité,
raciste de tous, old school dans sa manière de penser, (mais accepte son fils sans conditions, payé pour son opération)
conflit interne entre le vertueux et l'appel de the beast s'en protège avec son badge qui l'empêche de devenir un criminel
n'aime pas le luxe
peur d'etre une mauvaise personne, il a pulsions qu'il calme mais sait qu'elles sont là essaye d'etre une bonne personne meme si parfois les limites sont floues
Déroge rarement à ses règles, quitte à mettre en danger, parce que la moindre excuse meme valable entraine une tendace à en trouver toujours plus (if he ever missed it for a good reason, he might miss it for a bad reason, and that this might apply to everything he does, such as employing less-than-ethical methods in the pursuit of crime)
Poker face mais rage interne
Idéaliste incorruptible avec croyance forte en la Justice mais aussi cynique (cynic world view, fairly idealistic aims)
Anti autoritaire même en étant une figure d'autorité
Short tempered, ferocious
Va faire des trucs juste pour emmerder la hiérarchie
Plus rusé qu'il en donne l'air, sous ses airs d'idiots
Prend les attaques contre sa personne comme fait quelque chose de juste si énerve les petites frappes
Fear his darkness
Loi de murphy
Manchot/Bras bionic
Pierre pour détecté si utilisé son don ou non
La loi c'est la loi mais c'est pas pour autant qu'il la suit toujours, il accepte juste les conséquences et sanctions

Arrogant blasé bourru cynique désordonné Dévoué Direct ferme Impulsif Imprudent Ironique loyal pessimiste protecteur rabat-joie rancunier rebelle rigide sanguin solitaire colérique agressif asocial belliqueux buté juste droit râleur téméraire instable réservé combatif méfiant terre-à-terre désenchanté discipliné par obligation honnête manichéen renfrogné pragmatique meneur
AFFILIATION & DON
Titre : Agent
Profession : Agent de police K-9 (groupe d'intervention de NSY)
Groupe : Gourvenement
Sphère :  Militaire
Rang prodige :  Maitrise
Don(s) :
• Immortalité: ne vieillit plus
• Exopathie: capacité d'imposer aux autres des émotions → Contrepartie: malchance proportionnelle à la distance entre ses propres émotions et celle qu'il tente d'imposer
Histoire

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Fuuu
Fuuu
Messages : 20
Dim 2 Déc - 17:01
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Fuuu

▬ ft. NOM AVATAR

Nom
NOM ICI
Prénom(s)
PRENOMS ICI
Surnoms
SURNOMS ICI
Age/Date de naissance
AGE ICI
Nationalité
NATIONALITE ICI
Taille & poids
TAILE/POIDS ICI
État civil
ETAT CIVIL ICI
Orientation sexuelle
ORIENTATION ICI
Situation financière
SITUATION FINANCIERE ICI

DC? PSEUDO ICI
Âge : 26
Comment nous avez-vous trouvé? ...
Règlement lu? : ...

A votre propos
(SUR)NOM PRODIGE ICI
AFFILIATIONS & DON(S)
Titre : TITRE ICI
Profession : PROFESSION ICI
Groupe : GROUPE ICI
Sphère : SPHERE ICI
Rang prodige :  RANG ICI
Don(s) : DON ICI
Votre personnage a-t-il un secret? :  SECRET ICI
Un Personnage
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Une Histoire

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Fuuu
Fuuu
Messages : 20
Dim 2 Déc - 17:09
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El Tigre

▬ ft. Jared Harris

Nom
MACBEATHAG (Macbeth)
Prénom(s)
Alastair Gareth
Surnoms
Domhnall
Âge
55 ans
29 novembre 1962
Nationalité
Hispanico-Irlandais
Taille & poids
1m80 - 78kg
178cm, 80kg
État civil
Divorcé
Orientation sexuelle
Graysexual
Situation financière
Ne roule pas sur l'or

Pseudonyme : ...
Âge : 26
Commentaire : ...

A votre propos
Domhnall
Un Personnage
Ne mâchons pas nos mots, comme lui ne le ferait pas non plus. Vous vous rendrez très rapidement compte que cet homme n’a pas grand-chose qui force la sympathie. Plutôt froid aux premiers abords, il le restera par la suite. A moins que quelque chose chez vous ne lui plaise rapidement. Ce qui est très souvent loin d’être le cas. Car son pouvoir, lui permettant de rapidement voir si vous êtes honnête ou pas, lui donne, de prime abord, le besoin de se méfier de quiconque.

Pourtant, s’il n’est pas le plus agréable des hommes avec qui échanger, c’est un type droit dans ses bottes, qui ne mâche donc pas ses mots et qui cherche à établir un équilibre de justice et de droit qui permettrait à tout un chacun de vivre bien et dans la qualité de ses moyens. Si lui fait partie de la noblesse édimbourgeoise, il ne montre aucun mépris pour les classes dites « inférieures » bien au contraire, c’est souvent pour elles qu’il se bat, pour qui il cherche une vraie équité.

Honnête, ça, il l’est sans conteste. Trop sans doute. Mais c’est ainsi et rien ne changera cet état de fait. S’il ne vous aime pas, ne compter pas sur lui pour faire des ronds-de-jambe, d’être hypocrite, vous le comprendrez très rapidement. Alastair ne fait pas de compromis, pas de négociation possible avec lui, ou si peu. Et c’est peut-être pour cela qu’il a réussi à se faire apprécier du grand public, qui a compris que pour une fois, ce n’était pas la tête du client pour qui il fallait voter, mais bien sa capacité à mettre en place ses promesses.

Bien évidemment, être aussi intransigeant est aussi un défaut, un grand, qui peut lui valoir un certains nombres d’ennemis, mais il s’en moque.

Sa haute stature aide à lui conférer cette image d’homme inébranlable, le peu de sourire qu’il peut tendre, quand la situation l’exige vraiment sont rares et continue d’alimenter les bruits qui courent sur sa réputation d’homme dur et froid. Pourtant, quand on l’observe, il pourrait donner l’impression d’être simplement un ours grognon au grand cœur, mais il ne faut jamais se fier à ses impressions, pas avec lui.

Difficile d'en apprendre beaucoup sur sa personne, sur ses goûts, ses hobbies, il reste secret, sa vie privée, doit et reste privée. Mais l'on vous apprendra, que c'est un adepte des échecs, qu'il aime aussi souvent, partir pour de longues balades à cheval, dans des coins reculés de l'Arche, sur les domaines familiaux, là où il peut être en paix. Mais ce sera bien tout ce que vous pourrez trouver.
AFFILIATION & DON
Titre : Agent
Profession : Agent de police K-9 (groupe d'intervention de NSY)
Groupe : Gourvenement
Sphère :  Militaire
Rang prodige :  Maitrise
Don(s) :
• Immortalité: ne vieillit plus
• Exopathie: capacité d'imposer aux autres des émotions → Contrepartie: malchance proportionnelle à la distance entre ses propres émotions et celle qu'il tente d'imposer
Histoire

Assis sur une chaise, se laissant maquiller par une professionnelle, le candidat à la présidence de l'Arche d’Édimbourg fixait son reflet dans les miroirs éclairés. Respirant calmement par le nez, il se concentrait sur la suite de la journée. L’interview qu'il avait accepté de donner n'allait sans doute pas être du gâteau. Il n'aimait guère passer par ces étapes, mais son conseiller le lui avait justement conseillé. Il était important que le quidam puisse le voir, l'entendre et peut-être, avec un peu de chance, s’identifier. Le regard que le noble lui avait alors lancé voulait tout dire. Il ne voulait pas que l'on s'identifie, mais que l'on entende ses idées, ses convictions et qu'on l'élise, voilà tout. Il était là pour changer la politique de l'Arche, pas devenir le héros de la population.

On l'emmena alors sur le plateau, pour se retrouver face à l'une des ténors de la profession. Bien évidemment, il verrait vite à quel parfum elle avait décidé de le manger. D'un air neutre, qui se voulait le moins glacial possible, se rappelant qu'on lui avait dit de sourire, au moins un peu, il salua la journaliste, avant de s'asseoir face à elle. Sûr de lui, qu'importe la situation. Il était prêt, le silence se fit sur le plateau, les lumières rouges s'allumèrent sur les caméras, il était l'heure. Après une courte présentation de son invité, elle se tourna alors vers lui, entrant dans le vif du sujet.

- "Mr. MacBeathag, tout d'abord, merci d'être ici ce soir, parmi nous."

- "..." Sourire poli.  

- "Quelle a été votre ambition de départ en arrivant dans ce métier ? Est-ce toujours la même aujourd'hui ?"

- "Cela pourrait paraître étrange aux yeux de beaucoup, mais ce n'est pas toujours parce que nous sommes de bonnes naissances, qu'il est impossible de voir que nous sommes dans une classe privilégiées. J'ai très rapidement été touché par les difficultés que beaucoup rencontraient dans leur vie. J'ai voulu les aider, et si j'ai commencé par des études de droit, j'ai vite compris qu'il fallait en faire plus et que la politique allait me permettre de bousculer les idées et les modes dans lesquels on s'enlise depuis trop longtemps. Cette ambition n'a pas changée."

- "Mr MacBeathag, diriez-vous que votre rang social a facilité votre entrée dans la classe politique ?"

- "Bien évidemment, il m'a permis de rencontrer les bonnes personnes, mais c'est mes convictions qui m'ont menées jusqu'ici, pas l'argent."

- "L'Arche écossaise est reconnue comme l'une des plus accueillantes avec les Prodiges. Pourtant une partie de la population leur demeure hostile. Votre opinion à ce sujet ?"

- "La différence a toujours fait peur. Ce sont les mentalités qu'il faut réussir à changer, en profondeur. Et ce n'est rien d'évident. L'incompréhension des dons des Prodiges n'aident pas, mais avec des institutions comme la Potentiel Home, les choses devraient changées, petit à petit. Il ne faut pas non plus vouloir que les choses changent du jour au lendemain, nous prendrons le temps nécessaire à ce que tous soient acceptés, comme le veut la constitution."

- "Mr MacBeathag Scotland Yard n'est toujours pas parvenu à arrêter l'Organisation XIII bien connue pour ses actions destructrices. Comptez-vous intervenir de façon plus directe dans la direction des forces de polices, comme le réclame certains de vos électeurs ?"

Changeant alors le sens du croisement de ses jambes.

- "Je ferai le nécessaire pour que la police puisse avoir les moyens nécessaires, afin de mettre un terme à cette organisation."

- "On vous assimile souvent à un loup solitaire avec qui il est difficile de travailler. Est-ce justifié ? Si oui, comment allez-vous concilier votre tempérament et la nécessité du pouvoir ?"

- "Si j'étais si difficile que cela, aurais-je autant de monde à mon cabinet de campagne?" Tentant donc un peu d'humour, avec un léger sourire. "Bien entendu, j'ai mes idées et mes méthodes de travail, mais c'est aussi ainsi que les choses doivent changer. En profondeur, pour qu'enfin, nous travaillions plus encore plus pour l'intérêt de ce pays et de ses citoyens."

- "Vos opposants vous décrivent également comme un "homme sans cœur" je cite. Est-ce que pour vous la politique se fait sans sentiments ?"

- "Hum, il est important, à mes yeux, de savoir mettre de côté son ressentit pour le bien commun, pour réussir à penser clairement et prendre les bonnes décisions. Ce n'est pas quand on travaille pour son égo ou dans l'impulsivité que le meilleur se produit."

- "Comment allez-vous endiguer le commerce illicite qui sévi sur l'archipel et qui d'une certaine manière profite à l'économie locale, pour que le système ne s'effondre pas ?"

- "La première question est de savoir à qui réellement profite ce commerce illicite dont vous parlez. Je ne crois guère aux discours qui disent que les petits commerçants peuvent ainsi avoir à plus bas prix des articles qui seraient bien trop chers sur des plateformes officielles. Ce ne sont que des mots, pour enfumer le citoyen, seul certains y trouvent réellement un profit et il est temps que cette mafia tombe."

- "Vous ne mâchez pas vos mots."

- "Ce n'est pas mon genre."

- "Le parti féministe s'indigne de voir si peu de femmes sur votre liste de campagne. Alors que les archipels français et italien s'engagent à une parité parfaite. Un commentaire ?"

- "Je veillerai à suivre la voie de mes collègues français et italiens."

- "Une dernière question... Quelle sera votre première priorité pendant ce mandat ?"

- "Redonner foi à la population en son gouvernement, lui montrer qu'on ne badine pas avec la constitution et que ses représentants n'ont pas à se rouler dans leurs privilèges, sans qu'il n'y ait des répercussion par la suite. Personne n'est au-dessus des lois."

- "Et bien merci Mr. Breathag pour toutes ces précisions."

- "Merci de m'avoir permis de venir m'exprimer sur votre plateau."

Et il put alors s’éclipser du plateau, pour laisser la plac eà d'autres invités, à d'autres sujets. Pas fâché de ne plus être sous les feux du studio. Installé dans la limousine qui le ramenait chez lui, son téléphone sonna, alors qu'il regardait le numéro qui s'affichait, il poussa un soupire qui en disait long sur la conversation qu'il pouvait s'apprêter à avoir, pourtant, il ne décrocha pas et fit comme si de rien n'était. Sa sœur attendrait.

Oui, Alastair avait encore beaucoup à faire, l'élection n'était plus que dans quelques jours, il avait vraiment autre chose à faire que de se prendre la tête avec elle... une autre fois, sans aucun doute.

El Tigre
El Tigre
Admin
Messages : 80
Localisation : bla
Emploi/loisirs : bla
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Dim 2 Déc - 17:54
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Fuuu

▬ ft. NOM AVATAR

NOM
NOM ICI
PRENOM(S)
PRENOMS ICI
SURNOMS
SURNOMS ICI
AGE ET DATE DE NAISSANCE
AGE ICI
NATIONALITE
NATIONALITE ICI
TAILLE & POIDS
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ETAT CIVIL ICI
ORIENTATION SEXUELLE
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SITUATION FINANCIERE
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Fuuu
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Messages : 20
Dim 2 Déc - 18:27
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El Tigre

▬ ft. Laura Bach

NOM
KREIZLER née LYNE
PRENOM(S)
Gabrielle
SURNOMS
Hellequin anciennement Rix
AGE ET DATE DE NAISSANCE
41 ans
17 novembre 1977
NATIONALITE
Américaine
TAILLE & POIDS
1m69, 62 kilos
ÉTAT CIVIL
Célibataire
ORIENTATION SEXUELLE
Bi
SITUATION FINANCIERE
Pas trop mal

DC? Nope
Âge : 26
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Règlement lu? : Of course

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(SUR)NOM PRODIGE ICI
AFFILIATIONS & DON(S)
TITRE : Inspecteur
PROFESSION : Profileuse à Scotland Yard
GROUPE : Gouvernement
SPHERE : Militaire
RANG PRODIGE : Intermédiaire
DON(S) :
Elle a la capacité de se retrouver dans la tête des tueurs ou de leurs victimes. Ressentant tout ce qu’il se passe lors de la vision, sans aucun contrôle sur ce qu’il se passe, avant que l’esprit occupé ne l’éjecte. Ce ne sont que des flashs, qu’elle ne sait pas faire venir, ils la prennent toujours au dépourvu. Comme si, quand les neurones du tueur se mettent en marche, ils se connectent directement aux siens.
Rajouté à cela une sorte d’odorat spécifique, capable de sentir l’aura des gens. Si certains sont capables de les voir, elle, elle les sent. Tout le monde à une odeur spécifique, qui indique ce qu’il est réellement et c’est, souvent, bien loin d’être agréable à sentir.
Œil de lynx, rien ne lui échappe quand elle vient sur une scène de crime, mais il lui faut du temps ensuite, pour retrouver l’indice qui pourra les aider à aller plus loin.

VOTRE PERSONNAGE A-T-IL UN SECRET? :
Aucun, je vous jure m'sieur l'juge!
Bon ok, elle filtre bien trop avec le danger, sans doute qu'elle a fini par y prendre goût.
Un Personnage
Quand on la croise pour la première fois, la tendance de beaucoup serait de penser que cette femme, de taille moyenne, assez svelte, n’a pas l’air des plus commodes, ou que l’air un peu nostalgique qui flotte parfois sur ses traits, ne donne pas envie de l’approcher. Ils n’auraient pas tout à fait tort. C’est son regard sombre, bien souvent froid qui retient l’inconnu dans la rue de venir lui adresser la parole.

Les cheveux souvent coupés plutôt court, plutôt blonds, elle porte des habits pour le moins sobre. Elle quitte rarement son blouson en cuir et son keffieh, sous lequel pull ou t-shirt sont portés. Jeans et botte de biker termine son style vestimentaire. Il y a bien des fois où elle doit faire l’effort de s’habiller avec un peu plus de classe, notamment quand elle se rend au bureau du FBI ou elle accepte de porter un tailleur, toujours un pantalon, avec veston et chemise blanche.

Elle montre rarement sa peau, elle ne veut pas qu’on puisse découvrir les marques de brûlure qui marque tout le côté droit de son corps. Toute un pan de peau a dû subir une reconstitution chirurgicale, le feu l’a brûlé jusqu’au bas de la mâchoire (mais à ce niveau, il faut imaginer un chien qui vous lèche et laisse un filet de bave sur la peau, ça a peu près la même forme, ce n’est pas des plus visibles), prenant sur une partie du ventre, des seins, du dos, jusqu’au pied. Rien de très beau à voir, même si tout c’est bien remis. Sur le bras gauche, elle s’est fait tatouée un serpent qui s’enroule autour du biceps et descend jusqu’à l’intérieur de l’avant-bras.

Il est souvent dit que les petits peuvent être plutôt teigneux. C’est bien le cas de notre personnage. Elle a même un caractère assez explosif, quand on la pousse à bout. Gabrielle est loin d’être une femme à qui l’on peut marcher sur les pieds, sans qu’elle ne vous rende la pareille d’une façon ou d’une autre. Elle ne mâche jamais ses mots, dit souvent trop ce qu’elle pense. Son éducation à fait d’elle un garçon manqué et même si au court de sa vie, elle a pu s’efféminé un peu, elle n’a pourtant pas perdu ce côté masculin qui la caractérise. L’expérience emmagasinée l’a quelque peu assagie, en tous les cas, les coups ne partent plus aussi rapidement qu’avant. Il n’empêche qu’elle est encore une tête brûlée, qu’elle est souvent prête à foncer avant de réfléchir, surtout quand elle est sûre de ce qu’elle avance. C’est seulement après, qu’elle considère les conséquences de ses actes, trop tard pour les rattraper. Mais elle s’en accommode.

A l’époque, elle était un peu plus sociale que maintenant, depuis quelques années, elle est devenue plus refermée, mystérieuse, chose que l’on peut comprendre quand on connaît son « don ». Avez-vous déjà essayé de vivre alors que votre esprit est connecté en permanence à ceux des plus grands psychopathes du siècle ? Vous verrez, c’est loin d’être drôle tous les jours. Ce qui lui pourri la vie, bien entendu et qui fait que son caractère en a pris un sacré coup.

Le contact physique lui est aussi devenu assez insupportable, elle n’aime guère qu’on la touche et fait toujours en sorte de garder une certaine distance avec ses interlocuteurs. Rien qu’une simple main sur l’épaule la fait frissonner de dégout, il faut être un proche de longue date, pour que ce contact soit accepté sans sourciller. De toutes les façons, seul son boulot compte, elle est plus que professionnelle, c’est carrément devenu obsessionnel. Observatrice, peu de chose lui échappe et quand elle tient quelque chose, elle ne le lâche plus.

Sans aller jusqu’à dire qu’elle est claustrophobe, on se rendra rapidement compte, que cette femme n’aime pas les endroits trop fermés et petits. Mauvais souvenirs d’enfance. Les grands espaces sont ce qu’elle préfère.

Elle tente tant bien que mal de trouver une protection aux visions qui l’assaillent bien trop souvent. Comprimés et scotch pour faire passer le tout, font partie de son alimentation peu saine. Et en plus du reste, elle fume. Elle n’en est pas à 3 paquets par jour non plus, mais on lui fait souvent la remarque qu’elle devrait se calmer. Mais bon, on meurt tous de quelque chose ? Non ? Oui c’est quelqu’un d’assez fataliste, vivre dans la tête de tueur à longueur de journée, ne permet pas réellement de voir le bon côté de la vie. Et ce qui l’inquiète, c’est de finir par devenir comme eux, car elle le sait, partir en chasse, pour les retrouver, lui lance la même adrénaline qu’ils ressentent quand ils vont tuer. Une énergie qu’elle canalise donc du mieux qu’elle peut.
Une Histoire

“ Si tu m’crois pas, hé! Tarte ta gueule à la récré. ”
J’ai dix ans, Alain Souchon


Née dans le Montana (ligue des Etats-Unis d’Amérique), dans une famille que l’on dira catho typique, fermée et obtus, Gabrielle eu le malheur, en plus, de naître avec le mauvais sexe. Pas de chance, papa voulait un garçon et voilà que son épouse lui offrait une fille. Autant dire que l’existence de cette enfant commençait déjà mal. Le paternel, même déçu par cette naissance, ne se laissa pas démonter et éleva sa gamine, comme s’il s’agissait d’un mec et même après la naissance des frangins. Eleveur de chevaux, il avait besoin de tous les bras possibles pour l’aider dans cette tâche. Autant dire qu’une éducation pareille, valu à Gab’ de devenir un vrai garçon manqué.

Une terreur à l’école, qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds, qui avait même monté son petit gang. Autant dire que dans la cour de l’école, c’était son équipe qui faisait la loi et si des plus âgés, des petites brutes, tentaient de faire les malins face à eux, elle fonçait tête baissée dans le tas, ce qui finissait souvent en baston général. Les punitions étaient, d’ailleurs, à la hauteur des bêtises qu’elle pouvait commettre. Le petit cagibi sous l’escalier de la ferme familiale était devenu sa deuxième chambre. Et comme Harry Potter, elle rêvait d’en sortir, pour de bon.


“ Sex, Drugs & Rock’n Roll ”
Guns ‘N Roses


Que se passe-t-il quand on prive un enfant de tout ? Ou presque ? Il fera en sorte de vous en faire voir de toutes les couleurs, quand il sera en âge de pouvoir se monter contre l’autorité de ses géniteurs. Et croyez bien, que c’est ce que ne manqua pas de faire Gabrielle, alors qu’elle entrait de plein pied dans l’adolescence. Ce n’était pas non plus que les parents éduquaient mal leurs enfants, mais la sévérité, les privations, la croyance bien trop prononcée, lui tapait gentiment sur le système. Marre de devoir se lever le dimanche pour aller à la messe, de faire la prière du soir, de se prendre des coups de règle sur les doigts, de ne pouvoir parler comme on le souhaitait, de la ceinture du père, de ne pas avoir droit à une télé, alors que chez les potes, on se gavait de dessins animés, de séries, d’émissions en tout genre, qui ne manquaient pas de faire voyager l’imaginaire. Même la musique était proscrite ! C’est dire s’ils étaient chiants à mourir ces vieux !

Tout s’écroulait lentement mais sûrement, la demoiselle n’était pas un exemple d’assiduité au travail, que ce soit à l’école ou à la ferme. Plus le temps passait et plus elle prenait la mauvaise pente, l’alcool et la drogue, avaient fait leur apparition dans son quotidien, car bien qu’elle ait l’obligation de rentrer chaque soir, elle n’en faisait rien, elle suivait sa petite troupe, qu’importe ce qui l’attendait le lendemain à la maison. Les parents se rendaient bien compte de la situation, mais n’avaient aucune idée de comment la reprendre en main, et se tourner vers Dieu, ne servait à rien. Alors c’était les voix qui explosaient, les baffes qui partaient et qui ne faisaient finalement qu’empirer la situation, poussant la jeune fille à s’enfoncer dans ses conneries, puis à fuguer. Jamais très loin, jamais très longtemps. Les policiers finissaient toujours par lui mettre la main dessus et la ramener à son point de départ.

Ce petit manège dura jusqu’à ses 16 ans, où le jour suivant son anniversaire, elle s’éclipsa, pour de bon. L’école obligatoire étant terminée, plus rien ne la retenait dans ce bled perdu. Argent piqué dans la caisse familiale, affaires empaquetées, elle filait à l’anglaise, pour voyager à travers le pays, se trouver un job, faire la vie qu’elle voulait et non pas celle qu’on lui imposait et qu’elle détestait plus que tout. Elle n’avait pas de projet spécifique en tête, elle voulait juste voir du pays, faire son expérience, rencontrer des gens, s’amuser, faire la fête. Bref, avoir droit à ce que tout jeune de son âge voulait. Loin du cocon familial. La sensation de liberté était plus que grisante et elle se prit au jeu du voyage avec un simple sac à dos et rien d’autre. Les rencontres se faisaient au fur et à mesure du chemin, elle resta longtemps avec un groupe de squatteur, punk et anarchiste. Des gens sachant vivre sans se prendre la tête, prêt à fournir en tout… la belle vie ! Enfin !


“The sound of iron shots is stuck in my head. The thunder of the drums dictates
the rhythm of the falls, the number of deaths, the rising of the horns... ahead. ”

Iron, Woodkid


Mais vivre d’amour et d’eau fraîche, enfin plutôt de bière et de coke, n’amenait pas toujours sur les bons chemins. A New-York, elle s’était retrouvée à Needle Park, un coin de la ville où se retrouvait tous les camés, pour échanger, discuter, et utiliser les substances achetées. Ce fût la mort de l’un de ses camarades qui fût l’électrochoc dont elle avait besoin pour décider de se reprendre en main. Pour de bon. Mais pourquoi faire ? Elle avait quitté l’école tôt, son éducation n’était pas des meilleures, lire et écrire lui demandait beaucoup. Et retourner sur les bancs… très peu pour elle. Revenir chez ses parents ? Jamais de la vie !

La solution était alors venue d’une institution sur laquelle elle n’aurait jamais parié un dollars, l’armée. Des recruteurs étaient venus se balader dans son quartier, à la recherche de gens motivés à rejoindre les rangs, des jeunes surtouts, sans éducation, avec l’envie de s’en sortir, prêt à en découdre ou en manque assez flagrant de thune, pour les voir signer le plus rapidement possible. Après tout, on proposait de les habiller, loger, nourrir, voir même de leur donner des cours et tout ça gratuitement, en échange d’un petit service rendu à la patrie. Ce qui donna le change aux yeux de la demoiselle, fût la possibilité de voyager sans débourser un centime. N’oublions pas non plus, que vu son éducation, les armes, la guerre, avait assurément fait partie d’un quotidien. Bref, elle signa sans plus attendre et se retrouva donc à servir sous les drapeaux. Dans l’infanterie. De quoi changer radicalement de ce qu’elle avait pu connaître. Même si obéir aux ordres étaient une contrainte, il n’y avait pas ce sentiment d’enfermement, bien au contraire, ils étaient toujours à l’air libre. Et puis, rien ne l’obligeait à rester éternellement, c’était une expérience à prendre et elle lui fit plus que profitable.

Car finalement, outre le fait de se discipliner un tant soit peu, ce qui n’était pas mal non plus, l’armée lui permit de suivre des cours du soir. Avec un diplôme à la clé, quand elle quittera le service militaire. Et puis, il était temps de partir à la guerre. Ils furent envoyés au Moyen-Orient, coin chaud de la planète, où l’armée Américaine était plus que mal perçue. Les combats étaient violents, que ce soit dans les rues des villes ou dans les montagnes, la sûreté n’était nulle part. L’animosité générale était parfaitement perceptible. Et quelque part, notre jeune soldat, comprenait ces habitants. Après tout, qui étaient-ils pour se permettre de venir faire la loi dans leur pays ? Enfin, ce n’était pas là qu’il fallait se poser ce genre de question, il fallait faire le boulot, un point c’est tout. Durant cette période, elle gagna ses galons de caporal. Les gars de sa compagnie l’avaient surnommé, presque affectueusement, Rix, pour la simple raison qu’elle n’avait pas perdue son caractère bagarreur et rentre dedans. Et si un mec faisait son malin, il finissait toujours par se faire remettre en place. Maintenant qu’elle avait monté dans la hiérarchie, ce n’était plus les poings qui parlaient, heureusement pour eux.

Etre sur ses gardes, était la première règle dans cet endroit du monde. Tout devait être contrôlé, rien ne pouvait être laissé au hasard. Les attaques étaient fourbes, et tout le monde était bien content quand il fallait rentrer à la base. Un jour qu’ils patrouillaient dans les rues de la ville où ils étaient parqués, un contrôle de routine tourna au drame. Leurs véhicules durent s’arrêter à cause d’un camion qui barrait le passage, son chargement s’était renversé au sol, toujours aux aguets, certains étaient allés faire en sorte d’aider le chauffeur, alors que les autres contrôlaient les environs, c’était dans ce genre de moment où l’on savait à quel point l’on pouvait être des cibles faciles. Une voiture arriva dans le sens inverse, la tête du chauffeur ne revenait à personne et les canons braqués sur lui pour qu’il fasse demi-tour ne semblaient pas l’effrayer. Il voulait attendre que le camion redémarre pour passer. Et quand Gabrielle s’en approcha, pour lui dire de vive voix de faire demi-tour, elle remarqua l’accoutrement du type. Elle n’a de souvenir que de s’être retournée aussi rapidement que possible, pour gueuler à tout le monde de se mettre à couvert et s’éloigner à la vitesse de l’éclair du véhicule piégé qui explosa dans les secondes suivantes. Un choc extrêmement violent à l’arrière de la tête l’envoya au sol et ce fût le blackout total.

Le caporal se réveillait un mois plus tard, dans un hôpital pour soldat de Washington, la tête en compote. Le coma artificiel dans lequel elle avait été plongée, avait été une bonne chose. Finalement, elle avait pu récupérer toutes ses facultés, dans son malheur, elle avait donc eu beaucoup de chance. Surtout en apprenant que c’était la portière de la voiture qui l’avait percutée de plein fouet. Peu pouvait se targuer de s’être relevé d’un tel choc. Elle ne pouvait plus revenir dans les rangs, elle se retrouvait, à seulement 27 ans, déjà au chômage.

Ca ne durerait pas.


“Dieu se tait. Le Diable murmure.”
Le Chuchoteur, Donato Carrisi


L’accident avait déclenché quelque chose dans son cerveau, quelque chose qu’elle aurait assurément préféré ne jamais découvrir. Cherchant un nouveau sens à sa vie, elle était souvent accablée par des visions d’horreurs. Des flashs, des images, des sons, qui ne correspondaient en rien à ses souvenirs, mais qui semblaient être ceux d’autres personnes. Parfois même, alors qu’elle se couchait, elle se retrouvait dans la peau d’inconnu et vivait un temps de leur vie. Qui n’était jamais agréable. La violence, le sang et la mort ponctuait chaque vision. Elle était allée voir des médecins, des psys, pour comprendre ce qui lui arrivait. Un homme l’approcha un jour, un type qui prétendait savoir ce qu’elle vivait et qui savait comment mettre à profit toutes ces visions. Ce type, travaillait au département des sciences du comportement au FBI. Il avait eu vent des visions de cette femme et avait même pu regrouper quelques informations avec des affaires sur lesquelles il enquêtait.

En fait, à force, ils se rendirent compte qu’elle avait cette capacité à se connecter aux esprits les plus dérangés, le plus souvent des tueurs en série, dont la psyché reste encore un mystère pour bon nombre de docteur et qui sont pour le moins difficiles à attraper. De quoi aider le FBI et toute autre institution à mettre la main sur ces prédateurs. Si beaucoup voyaient cette mutation comme un don, ce n’était pas vraiment l’idée que s’en faisait Gabrielle, à ses yeux, cela ressemblait plus à une sorte de malédiction, impossible à contrôler. Il lui fallut faire un travail sur elle-même, pour au moins accepter petit à petit ce qu’elle voyait. La guerre l’avait habituée à des trucs violents, mais pas au point de ce que certains étaient capables de faire subir aux autres. Enfin, elle pouvait ainsi les arrêter avant qu’ils ne continuent leur chemin de mort. Profileuse, voilà ce qu’elle était devenue. Assez reconnue dans le monde policier pour qu’on lui demande souvent de venir sur place, afin d’aider les polices locales. Un nouveau moyen de voir le monde, même si c’était pour se retrouver dans la fange et l’horreur au quotidien.

C’est lors d’un de ces voyages, qu’elle rencontra son vrai et grand amour. Un flic, puisque c’était ce qu’elle avait le plus tendance à côtoyer. Un berlinois, avec qui elle travaillait sur une affaire d’enlèvement en série. Un tueur assez fou, pour enlever parents et enfants, afin d’avoir le pouvoir sur les adultes et leur faire faire n’importe quoi, avant de se débarrasser des familles froidement. Simon était devenu son équipier sur le coup, il jouait au traducteur, avant de lui apprendre la langue, avant qu’ils ne terminent dans les bras l’un de l’autre, alors que cette éprouvante enquête ne se clore enfin. Gabrielle avait décidé de rester là-bas, pour lui.

La vie ne fût pas rose pour autant, si Rix aurait préféré pouvoir vivre sa vive avec son homme, quelqu’un l’en empêcha. Un psychopathe jouait avec ses nerfs depuis quelques temps, un fantôme, introuvable et intouchable. Il l’avait fait courir à travers le globe, encore, elle avait découvert les dégâts que provoquaient les prodiges contre qui le monde entier se battait, mais elle ne pouvait pas s’arrêter là-dessus. Il continuait à la faire courir, à chuchoter, comme s’il savait pertinemment qu’elle pouvait l’entendre et même voir, parfois, où il se trouvait. Simon la suivait dans ses enquêtes, vivant à ses côtés, il pouvait voir à quel point ce type la rendait folle.

Ils avaient fini par s’en approcher, trop même. Il leur avait tendu un piège. Son homme s’était retrouvé avec deux balles dans la tête et elle, brûlée sur plus de 15% du corps. La rééducation fût longue et difficile, car il fallait en plus, faire le deuil de celui qu’elle aurait dû épouser. Pour garder son souvenir, elle avait changé son nom, si le FBI l’avait rappelée en Amérique, elle avait catégoriquement refusé de retourner là-bas. Elle avait errée un peu, avant qu’un ami à Scotland Yard ne la contact, ils avaient besoin de ses services à Edimbourg. Pourquoi pas ? Qu’avait-elle d’autre à faire de toute façon ? Maintenant qu’elle avait tout perdu. Et puis… le chuchoteur, il était toujours là, cet enfoiré ricanait dans le noir, c’était sur lui, qu’elle voulait mettre la main.


Ellipse temporelle pour le personnage, entre son dernier sujet et ce rajout d’histoire.


“ I'm trying to save me from myself. So if I break, no one can tell. And I'll go where no Angels dare to dwell. And I'll dance to the voices in my head”
Six Feet Underground, Parov Stelar


Quand on cherche, on finit toujours par trouver. Rix a fini par trouver l’infime, mais existant indice qui l’amènerait à son ennemi de toujours. Le Chuchoteur allait tomber, pour de bon. Sans en parler à personne, la profileuse avait pris un sac, sauté dans un VAP et avait disparu dans la nature, pour rejoindre les confins des Arches nordiques. Son enquête s’était terminée en Islande, là où la brume pouvait tomber en quelques minutes et ne plus quitter la terre pour des semaines. Là où la brume ne permettait pas de voir correctement sa propre main.
Le Chuchoteur avait trouvé l’endroit parfait pour se cacher. Mais tout tombait un jour et s’il avait encore monté un piège pour sa proie préférée, cette dernière, cette fois-ci, ne s’était pas laissée prendre. Car il n’était pas écrit que cette femme n’apprenait pas de ses erreurs et finalement, au prix d’un long et rude combat, il était tombé. Ce n’avait pas été délibéré qu’il en meurt, mais cela ne l’avait guère chagrinée. Mal en point et presque morte de froid à son tour, elle avait été recueilli par un homme qui semblait la connaître mieux qu’elle ne le connaissait lui. Prenant soin d’elle, à l’écoute et prévenant, il l’avait aidé à penser ses blessures, puis à voir ce que l’avenir pourrait lui apporter, alors que son but avait été atteint. Il lui avait aussi apporté une sorte de sérénité, légère, mais pas sans conséquence, elle gérait, ainsi, beaucoup mieux, cette malédiction qui lui pourrissait la vie. Sans pour autant savoir la contrôler, elle en avait fait son parti.
Voilà pourquoi elle changeait de nom, Rix resterait dans les glaces islandaises avec le corps du Chuchoteur, Eliott avait été inspiré, Hellequin lui irait comme un gant. Après tout, n’était-il pas le maître d’un groupe de démons se baladant sur Terre et annonçant les morts à qui était capable de le voir ? Gabrielle, avec ce pouvoir, pouvait y être associée. Ce patronyme lui convenait parfaitement.
Elle revenait donc à la maison, l’esprit plus posé, avec une menace de moins, le chuchotement s’était enfin éteint. Elle allait pouvoir respirer.

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El Tigre
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Quand on la croise pour la première fois, la tendance de beaucoup serait de penser que cette femme, de taille moyenne, assez svelte, n’a pas l’air des plus commodes, ou que l’air un peu nostalgique qui flotte parfois sur ses traits, ne donne pas envie de l’approcher. Ils n’auraient pas tout à fait tort. C’est son regard sombre, bien souvent froid qui retient l’inconnu dans la rue de venir lui adresser la parole.

Les cheveux souvent coupés plutôt court, plutôt blonds, elle porte des habits pour le moins sobre. Elle quitte rarement son blouson en cuir et son keffieh, sous lequel pull ou t-shirt sont portés. Jeans et botte de biker termine son style vestimentaire. Il y a bien des fois où elle doit faire l’effort de s’habiller avec un peu plus de classe, notamment quand elle se rend au bureau du FBI ou elle accepte de porter un tailleur, toujours un pantalon, avec veston et chemise blanche.

Elle montre rarement sa peau, elle ne veut pas qu’on puisse découvrir les marques de brûlure qui marque tout le côté droit de son corps. Toute un pan de peau a dû subir une reconstitution chirurgicale, le feu l’a brûlé jusqu’au bas de la mâchoire (mais à ce niveau, il faut imaginer un chien qui vous lèche et laisse un filet de bave sur la peau, ça a peu près la même forme, ce n’est pas des plus visibles), prenant sur une partie du ventre, des seins, du dos, jusqu’au pied. Rien de très beau à voir, même si tout c’est bien remis. Sur le bras gauche, elle s’est fait tatouée un serpent qui s’enroule autour du biceps et descend jusqu’à l’intérieur de l’avant-bras.

Il est souvent dit que les petits peuvent être plutôt teigneux. C’est bien le cas de notre personnage. Elle a même un caractère assez explosif, quand on la pousse à bout. Gabrielle est loin d’être une femme à qui l’on peut marcher sur les pieds, sans qu’elle ne vous rende la pareille d’une façon ou d’une autre. Elle ne mâche jamais ses mots, dit souvent trop ce qu’elle pense. Son éducation à fait d’elle un garçon manqué et même si au court de sa vie, elle a pu s’efféminé un peu, elle n’a pourtant pas perdu ce côté masculin qui la caractérise. L’expérience emmagasinée l’a quelque peu assagie, en tous les cas, les coups ne partent plus aussi rapidement qu’avant. Il n’empêche qu’elle est encore une tête brûlée, qu’elle est souvent prête à foncer avant de réfléchir, surtout quand elle est sûre de ce qu’elle avance. C’est seulement après, qu’elle considère les conséquences de ses actes, trop tard pour les rattraper. Mais elle s’en accommode.

A l’époque, elle était un peu plus sociale que maintenant, depuis quelques années, elle est devenue plus refermée, mystérieuse, chose que l’on peut comprendre quand on connaît son « don ». Avez-vous déjà essayé de vivre alors que votre esprit est connecté en permanence à ceux des plus grands psychopathes du siècle ? Vous verrez, c’est loin d’être drôle tous les jours. Ce qui lui pourri la vie, bien entendu et qui fait que son caractère en a pris un sacré coup.

Le contact physique lui est aussi devenu assez insupportable, elle n’aime guère qu’on la touche et fait toujours en sorte de garder une certaine distance avec ses interlocuteurs. Rien qu’une simple main sur l’épaule la fait frissonner de dégout, il faut être un proche de longue date, pour que ce contact soit accepté sans sourciller. De toutes les façons, seul son boulot compte, elle est plus que professionnelle, c’est carrément devenu obsessionnel. Observatrice, peu de chose lui échappe et quand elle tient quelque chose, elle ne le lâche plus.

Sans aller jusqu’à dire qu’elle est claustrophobe, on se rendra rapidement compte, que cette femme n’aime pas les endroits trop fermés et petits. Mauvais souvenirs d’enfance. Les grands espaces sont ce qu’elle préfère.

Elle tente tant bien que mal de trouver une protection aux visions qui l’assaillent bien trop souvent. Comprimés et scotch pour faire passer le tout, font partie de son alimentation peu saine. Et en plus du reste, elle fume. Elle n’en est pas à 3 paquets par jour non plus, mais on lui fait souvent la remarque qu’elle devrait se calmer. Mais bon, on meurt tous de quelque chose ? Non ? Oui c’est quelqu’un d’assez fataliste, vivre dans la tête de tueur à longueur de journée, ne permet pas réellement de voir le bon côté de la vie. Et ce qui l’inquiète, c’est de finir par devenir comme eux, car elle le sait, partir en chasse, pour les retrouver, lui lance la même adrénaline qu’ils ressentent quand ils vont tuer. Une énergie qu’elle canalise donc du mieux qu’elle peut.
“ Si tu m’crois pas, hé! Tarte ta gueule à la récré. ”
J’ai dix ans, Alain Souchon


Née dans le Montana (ligue des Etats-Unis d’Amérique), dans une famille que l’on dira catho typique, fermée et obtus, Gabrielle eu le malheur, en plus, de naître avec le mauvais sexe. Pas de chance, papa voulait un garçon et voilà que son épouse lui offrait une fille. Autant dire que l’existence de cette enfant commençait déjà mal. Le paternel, même déçu par cette naissance, ne se laissa pas démonter et éleva sa gamine, comme s’il s’agissait d’un mec et même après la naissance des frangins. Eleveur de chevaux, il avait besoin de tous les bras possibles pour l’aider dans cette tâche. Autant dire qu’une éducation pareille, valu à Gab’ de devenir un vrai garçon manqué.

Une terreur à l’école, qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds, qui avait même monté son petit gang. Autant dire que dans la cour de l’école, c’était son équipe qui faisait la loi et si des plus âgés, des petites brutes, tentaient de faire les malins face à eux, elle fonçait tête baissée dans le tas, ce qui finissait souvent en baston général. Les punitions étaient, d’ailleurs, à la hauteur des bêtises qu’elle pouvait commettre. Le petit cagibi sous l’escalier de la ferme familiale était devenu sa deuxième chambre. Et comme Harry Potter, elle rêvait d’en sortir, pour de bon.


“ Sex, Drugs & Rock’n Roll ”
Guns ‘N Roses


Que se passe-t-il quand on prive un enfant de tout ? Ou presque ? Il fera en sorte de vous en faire voir de toutes les couleurs, quand il sera en âge de pouvoir se monter contre l’autorité de ses géniteurs. Et croyez bien, que c’est ce que ne manqua pas de faire Gabrielle, alors qu’elle entrait de plein pied dans l’adolescence. Ce n’était pas non plus que les parents éduquaient mal leurs enfants, mais la sévérité, les privations, la croyance bien trop prononcée, lui tapait gentiment sur le système. Marre de devoir se lever le dimanche pour aller à la messe, de faire la prière du soir, de se prendre des coups de règle sur les doigts, de ne pouvoir parler comme on le souhaitait, de la ceinture du père, de ne pas avoir droit à une télé, alors que chez les potes, on se gavait de dessins animés, de séries, d’émissions en tout genre, qui ne manquaient pas de faire voyager l’imaginaire. Même la musique était proscrite ! C’est dire s’ils étaient chiants à mourir ces vieux !

Tout s’écroulait lentement mais sûrement, la demoiselle n’était pas un exemple d’assiduité au travail, que ce soit à l’école ou à la ferme. Plus le temps passait et plus elle prenait la mauvaise pente, l’alcool et la drogue, avaient fait leur apparition dans son quotidien, car bien qu’elle ait l’obligation de rentrer chaque soir, elle n’en faisait rien, elle suivait sa petite troupe, qu’importe ce qui l’attendait le lendemain à la maison. Les parents se rendaient bien compte de la situation, mais n’avaient aucune idée de comment la reprendre en main, et se tourner vers Dieu, ne servait  à rien. Alors c’était les voix qui explosaient, les baffes qui partaient et qui ne faisaient finalement qu’empirer la situation, poussant la jeune fille à s’enfoncer dans ses conneries, puis à fuguer. Jamais très loin, jamais très longtemps. Les policiers finissaient toujours par lui mettre la main dessus et la ramener à son point de départ.

Ce petit manège dura jusqu’à ses 16 ans, où le jour suivant son anniversaire, elle s’éclipsa, pour de bon. L’école obligatoire étant terminée, plus rien ne la retenait dans ce bled perdu. Argent piqué dans la caisse familiale, affaires empaquetées, elle filait à l’anglaise, pour voyager à travers le pays, se trouver un job, faire la vie qu’elle voulait et non pas celle qu’on lui imposait et qu’elle détestait plus que tout. Elle n’avait pas de projet spécifique en tête, elle voulait juste voir du pays, faire son expérience, rencontrer des gens, s’amuser, faire la fête. Bref, avoir droit à ce que tout jeune de son âge voulait. Loin du cocon familial. La sensation de liberté était plus que grisante et elle se prit au jeu du voyage avec un simple sac à dos et rien d’autre. Les rencontres se faisaient au fur et à mesure du chemin, elle resta longtemps avec un groupe de squatteur, punk et anarchiste. Des gens sachant vivre sans se prendre la tête, prêt à fournir en tout… la belle vie ! Enfin !


“The sound of iron shots is stuck in my head. The thunder of the drums dictates
the rhythm of the falls, the number of deaths, the rising of the horns... ahead. ”

Iron, Woodkid


Mais vivre d’amour et d’eau fraîche, enfin plutôt de bière et de coke, n’amenait pas toujours sur les bons chemins. A New-York, elle s’était retrouvée à Needle Park, un coin de la ville où se retrouvait tous les camés, pour échanger, discuter, et utiliser les substances achetées. Ce fût la mort de l’un de ses camarades qui fût l’électrochoc dont elle avait besoin pour décider de se reprendre en main. Pour de bon. Mais pourquoi faire ? Elle avait quitté l’école tôt, son éducation n’était pas des meilleures, lire et écrire lui demandait beaucoup. Et retourner sur les bancs… très peu pour elle. Revenir chez ses parents ? Jamais de la vie !

La solution était alors venue d’une institution sur laquelle elle n’aurait jamais parié un dollars, l’armée. Des recruteurs étaient venus se balader dans son quartier, à la recherche de gens motivés à rejoindre les rangs, des jeunes surtouts, sans éducation, avec l’envie de s’en sortir, prêt à en découdre ou en manque assez flagrant de thune, pour les voir signer le plus rapidement possible. Après tout, on proposait de les habiller, loger, nourrir, voir même de leur donner des cours et tout ça gratuitement, en échange d’un petit service rendu à la patrie. Ce qui donna le change aux yeux de la demoiselle, fût la possibilité de voyager sans débourser un centime. N’oublions pas non plus, que vu son éducation, les armes, la guerre, avait assurément fait partie d’un quotidien. Bref, elle signa sans plus attendre et se retrouva donc à servir sous les drapeaux. Dans l’infanterie. De quoi changer radicalement de ce qu’elle avait pu connaître. Même si obéir aux ordres étaient une contrainte, il n’y avait pas ce sentiment d’enfermement, bien au contraire, ils étaient toujours à l’air libre. Et puis, rien ne l’obligeait à rester éternellement, c’était une expérience à prendre et elle lui fit plus que profitable.

Car finalement, outre le fait de se discipliner un tant soit peu, ce qui n’était pas mal non plus, l’armée lui permit de suivre des cours du soir. Avec un diplôme à la clé, quand elle quittera le service militaire. Et puis, il était temps de partir à la guerre. Ils furent envoyés au Moyen-Orient, coin chaud de la planète, où l’armée Américaine était plus que mal perçue. Les combats étaient violents, que ce soit dans les rues des villes ou dans les montagnes, la sûreté n’était nulle part. L’animosité générale était parfaitement perceptible. Et quelque part, notre jeune soldat, comprenait ces habitants. Après tout, qui étaient-ils pour se permettre de venir faire la loi dans leur pays ? Enfin, ce n’était pas là qu’il fallait se poser ce genre de question, il fallait faire le boulot, un point c’est tout. Durant cette période, elle gagna ses galons de caporal. Les gars de sa compagnie l’avaient surnommé, presque affectueusement, Rix, pour la simple raison qu’elle n’avait pas perdue son caractère bagarreur et rentre dedans. Et si un mec faisait son malin, il finissait toujours par se faire remettre en place. Maintenant qu’elle avait monté dans la hiérarchie, ce n’était plus les poings qui parlaient, heureusement pour eux.

Etre sur ses gardes, était la première règle dans cet endroit du monde. Tout devait être contrôlé, rien ne pouvait être laissé au hasard. Les attaques étaient fourbes, et tout le monde était bien content quand il fallait rentrer à la base. Un jour qu’ils patrouillaient dans les rues de la ville où ils étaient parqués, un contrôle de routine tourna au drame. Leurs véhicules durent s’arrêter à cause d’un camion qui barrait le passage, son chargement s’était renversé au sol, toujours aux aguets, certains étaient allés faire en sorte d’aider le chauffeur, alors que les autres contrôlaient les environs, c’était dans ce genre de moment où l’on savait à quel point l’on pouvait être des cibles faciles. Une voiture arriva dans le sens inverse, la tête du chauffeur ne revenait à personne et les canons braqués sur lui pour qu’il fasse demi-tour ne semblaient pas l’effrayer. Il voulait attendre que le camion redémarre pour passer. Et quand Gabrielle s’en approcha, pour lui dire de vive voix de faire demi-tour, elle remarqua l’accoutrement du type. Elle n’a de souvenir que de s’être retournée aussi rapidement que possible, pour gueuler à tout le monde de se mettre à couvert et s’éloigner à la vitesse de l’éclair du véhicule piégé qui explosa dans les secondes suivantes. Un choc extrêmement violent à l’arrière de la tête l’envoya au sol et ce fût le blackout total.

Le caporal se réveillait un mois plus tard, dans un hôpital pour soldat de Washington, la tête en compote. Le coma artificiel dans lequel elle avait été plongée, avait été une bonne chose. Finalement, elle avait pu récupérer toutes ses facultés, dans son malheur, elle avait donc eu beaucoup de chance. Surtout en apprenant que c’était la portière de la voiture qui l’avait percutée de plein fouet. Peu pouvait se targuer de s’être relevé d’un tel choc. Elle ne pouvait plus revenir dans les rangs, elle se retrouvait, à seulement 27 ans, déjà au chômage.

Ca ne durerait pas.


“Dieu se tait. Le Diable murmure.”
Le Chuchoteur, Donato Carrisi


L’accident avait déclenché quelque chose dans son cerveau, quelque chose qu’elle aurait assurément préféré ne jamais découvrir. Cherchant un nouveau sens à sa vie, elle était souvent accablée par des visions d’horreurs. Des flashs, des images, des sons, qui ne correspondaient en rien à ses souvenirs, mais qui semblaient être ceux d’autres personnes. Parfois même, alors qu’elle se couchait, elle se retrouvait dans la peau d’inconnu et vivait un temps de leur vie. Qui n’était jamais agréable. La violence, le sang et la mort ponctuait chaque vision. Elle était allée voir des médecins, des psys, pour comprendre ce qui lui arrivait. Un homme l’approcha un jour, un type qui prétendait savoir ce qu’elle vivait et qui savait comment mettre à profit toutes ces visions. Ce type, travaillait au département des sciences du comportement au FBI. Il avait eu vent des visions de cette femme et avait même pu regrouper quelques informations avec des affaires sur lesquelles il enquêtait.

En fait, à force, ils se rendirent compte qu’elle avait cette capacité à se connecter aux esprits les plus dérangés, le plus souvent des tueurs en série, dont la psyché reste encore un mystère pour bon nombre de docteur et qui sont pour le moins difficiles à attraper. De quoi aider le FBI et toute autre institution à mettre la main sur ces prédateurs. Si beaucoup voyaient cette mutation comme un don, ce n’était pas vraiment l’idée que s’en faisait Gabrielle, à ses yeux, cela ressemblait plus à une sorte de malédiction, impossible à contrôler. Il lui fallut faire un travail sur elle-même, pour au moins accepter petit à petit ce qu’elle voyait. La guerre l’avait habituée à des trucs violents, mais pas au point de ce que certains étaient capables de faire subir aux autres. Enfin, elle pouvait ainsi les arrêter avant qu’ils ne continuent leur chemin de mort. Profileuse, voilà ce qu’elle était devenue. Assez reconnue dans le monde policier pour qu’on lui demande souvent de venir sur place, afin d’aider les polices locales. Un nouveau moyen de voir le monde, même si c’était pour se retrouver dans la fange et l’horreur au quotidien.

C’est lors d’un de ces voyages, qu’elle rencontra son vrai et grand amour. Un flic, puisque c’était ce qu’elle avait le plus tendance à côtoyer. Un berlinois, avec qui elle travaillait sur une affaire d’enlèvement en série. Un tueur assez fou, pour enlever parents et enfants, afin d’avoir le pouvoir sur les adultes et leur faire faire n’importe quoi, avant de se débarrasser des familles froidement. Simon était devenu son équipier sur le coup, il jouait au traducteur, avant de lui apprendre la langue, avant qu’ils ne terminent dans les bras l’un de l’autre, alors que cette éprouvante enquête ne se clore enfin. Gabrielle avait décidé de rester là-bas, pour lui.

La vie ne fût pas rose pour autant, si Rix aurait préféré pouvoir vivre sa vive avec son homme, quelqu’un l’en empêcha. Un psychopathe jouait avec ses nerfs depuis quelques temps, un fantôme, introuvable et intouchable. Il l’avait fait courir à travers le globe, encore, elle avait découvert les dégâts que provoquaient les prodiges contre qui le monde entier se battait, mais elle ne pouvait pas s’arrêter là-dessus. Il continuait à la faire courir, à chuchoter, comme s’il savait pertinemment qu’elle pouvait l’entendre et même voir, parfois, où il se trouvait. Simon la suivait dans ses enquêtes, vivant à ses côtés, il pouvait voir à quel point ce type la rendait folle.

Ils avaient fini par s’en approcher, trop même. Il leur avait tendu un piège. Son homme s’était retrouvé avec deux balles dans la tête et elle, brûlée sur plus de 15% du corps. La rééducation fût longue et difficile, car il fallait en plus, faire le deuil de celui qu’elle aurait dû épouser. Pour garder son souvenir, elle avait changé son nom, si le FBI l’avait rappelée en Amérique, elle avait catégoriquement refusé de retourner là-bas. Elle avait errée un peu, avant qu’un ami à Scotland Yard ne la contact, ils avaient besoin de ses services à Edimbourg. Pourquoi pas ? Qu’avait-elle d’autre à faire de toute façon ? Maintenant qu’elle avait tout perdu. Et puis… le chuchoteur, il était toujours là, cet enfoiré ricanait dans le noir, c’était sur lui, qu’elle voulait mettre la main.


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Le Chuchoteur avait trouvé l’endroit parfait pour se cacher. Mais tout tombait un jour et s’il avait encore monté un piège pour sa proie préférée, cette dernière, cette fois-ci, ne s’était pas laissée prendre. Car il n’était pas écrit que cette femme n’apprenait pas de ses erreurs et finalement, au prix d’un long et rude combat, il était tombé. Ce n’avait pas été délibéré qu’il en meurt, mais cela ne l’avait guère chagrinée. Mal en point et presque morte de froid à son tour, elle avait été recueilli par un homme qui semblait la connaître mieux qu’elle ne le connaissait lui. Prenant soin d’elle, à l’écoute et prévenant, il l’avait aidé à penser ses blessures, puis à voir ce que l’avenir pourrait lui apporter, alors que son but avait été atteint. Il lui avait aussi apporté une sorte de sérénité, légère, mais pas sans conséquence, elle gérait, ainsi, beaucoup mieux, cette malédiction qui lui pourrissait la vie. Sans pour autant savoir la contrôler, elle en avait fait son parti.
Voilà pourquoi elle changeait de nom, Rix resterait dans les glaces islandaises avec le corps du Chuchoteur, Eliott avait été inspiré, Hellequin lui irait comme un gant. Après tout, n’était-il pas le maître d’un groupe de démons se baladant sur Terre et annonçant les morts à qui était capable de le voir ? Gabrielle, avec ce pouvoir, pouvait y être associée. Ce patronyme lui convenait parfaitement.
Elle revenait donc à la maison, l’esprit plus posé, avec une menace de moins, le chuchotement s’était enfin éteint. Elle allait pouvoir respirer.
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El Tigre
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